La révolution numérique impose de nouveaux modes d’achat. Acheteurs : êtes-vous préparés pour acheter en SaaS, Cloud ?

Acheteurs – êtes-vous en phase avec les caractéristiques de ces modes d’acquisition ? L’utilisation d’un logiciel en SaaS (Software as a  Service) est facturée selon des unités d’oeuvres spécifiques ; le taux journalier est caduque ! Mais quelle est la base de cout la plus appropriée ?  L’offre de solutions « Cloud » transforme le Capex du système d’information en Opex : un coût de fonctionnement 100% variable.

La maîtrise de ces nouveaux modes d’achat est vitale si l’acheteur veut se positionner en véritable business partner pour accompagner ceux qui veulent aussi transformer l’entreprise. La réussite dans cet environnement dynamique, instable, expérimental… imposé par la révolution numérique dépend d’une connaissance du marché et d’une capacité d’adaptation.

Le cout d’utilisation un logiciel en SaaS doit correspondre à la valeur générée. Les unités d’oeuvre les plus fréquentes sont :

  • le nombre d’utilisateurs
  • le nombre de connexions
  • le volume des transactions

L’éditeur va logiquement proposer une base de facturation selon sa perception de la valeur générée par son produit – mais ce n’est pas forcément la vôtre ! L’analyse de sa proposition nécessite de pouvoir comprendre, et simuler les impacts d’une tarification nouvelle. Une rémunération « outcome based », soit liée à la valeur créée pour le client est aussi de plus en plus fréquemment proposée.

Les développements en mode “agile” offrent une réponse tout à fait adaptée à une situation dans laquelle on ne peut être certain des fonctionnalités utiles, même de l’existence d’un marché pour ce qu’on est en train de développer. Citons l’exemple des Google Glasses. L’approche agile offre des possibilités de changer en cours de route et d’adapter le dispositif à une situation évolutive.

Mais comment contractualiser si le périmètre n’est même pas fixé ? Quel cahier des charges ? Comment calculer le ROI ?  En réalité il est tout à fait possible de contractualiser pour ces développements « agiles », mais il faut s’y connaitre.

Une récente conférence de l’EOA France donne un début d’explication. Plus d’information ici : EOA France
L’acheteur en 2015 doit être au courant de ces nouveaux concepts. Assumer le rôle de Business Partner exige qu’il soit imprégné de ces nouvelles approches qui deviennent de plus en plus nécessaire à la transformation des entreprises.